Mayol…

Ne revenons pas sur cette rencontre faussée par un sifflet douteux, soyons certains que nos minots auront à cœur de remonter les chaussettes et de retrouver leurs vraies valeurs, pas plus tard que samedi à Pau, alors n’en faisons pas un plat.
Supporter toulonnais, un bruit insolite arrive à tes oreilles, Mayol est en danger, Mayol est dangereux, mais si cela s’avère il faut le conforter et il faut le sauver.
C’est le berceau de tout un peuple, le gardien impassible de notre histoire, le livre d’or d’un club écrit par des aventures, des joueurs prestigieux qui ont apporté au RCT tant d’heures de gloire, c’est la fierté de bien de générations d’hommes et de femmes dont les couleurs rouges et noires ont habillé leurs pères et habilleront leurs fils, c’est le temple où un dieu païen rassemble ceux et celles qui ont fait de la blanche brindille l’emblème, l’image d’une part de bonheur.
C’est l’album des souvenirs merveilleux qui sommeillent dans nos têtes, un jour ton père t’a mené à Mayol, ces cris, ces chants, ce vacarme, ce délire, tu ne l’oublieras jamais.
Et pourquoi alors ne pas déplacer la Sorbe, Besagne et ses avenues, les cerisiers du Cours Lafayette et Cuverville derrière le Faron.
Mayol, c’est toi et c’est nous, c’est presque toute la Provence, c’est le ciel où le mistral se régale des chansons joyeuses, c’est là où nos géants ont trouvé leur étoile, c’est notre paradis et notre enfer parfois, c’est chez nous pour mille ans et sûrement plus encore.
Tout le monde a compris, touchez pas à Mayol !
PS : Félicitations à Jean Baptiste et à Oliver, ils honorent notre RCT.
