L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

‌Du plaisir malgré tout…


C’était il y a cinq jours, mais comment oublier ce match qui, reconnaissons-le, présentait des inconnues compréhensibles après les diverses péripéties qui avaient pénalisé notre équipe, notre euphorie et nos ambitions légitimes, et bien cette rencontre avec des palois mordants, valeureux et adroits a démontré que nos minots savent réagir, s’arracher les tripes lorsque le moment est compliqué, lorsqu’il faut faire la guerre et que les chansons sont inutiles, ils ont été plus que des guerriers, des vrais conquérants héritiers des valeurs de chez nous.


Derrière un gros apéro triomphateur, comme toi je me la suis repassée dans la tronche la partie,  vé je me régale encore, et les tout petits, les jeunots qui sont entrés en deuxième mi-temps, décidemment avec ceux-là notre RCT est riche, riche de son passé et sûrement de son avenir, c’est formidable de pouvoir associer deux générations différentes, bravo la marmaille, l’avenue des Légende vous est grande ouverte.


Sans rigoler, si nous en sortions deux d’équipes du Top 14, elles joueraient en alternance, selon la forme, allez zou je déraille, faisons gaffe de ne pas vexer la concurrence, mais que ça fait du bien de pantailler un peu.


Demain, nous n’allons pas fanfaronner en recevant nos amis basques, ils ne sont pas dans une bonne période et actuellement ils ne font que chantonner leur magnifique Pena, un joli bonus nous comblerait de joie, une avalanche de points face à une équipe désemparée serait mal venue et burlesque, à chacun sa manière, mais mefi tout de même.


Et oui, nous pouvons avoir aussi certaines craintes pour nos bleus, une véritable épreuve les attend, le climat n’est pas au grand soleil et les écossais le savent, mais le groupe est costaud, motivé et solidaire et en apportera la preuve dimanche, allez, à la toulonnaise les coquelets !


Une fois de plus nous serons éloignés de nos joueurs, une fois de plus nous serons devant l’écran comme des mendiants de bonheur, des gourmands de plaisir, des assoiffés de victoires, comme nous sommes depuis cent ans, rien absolument rien ne nous changera, c’est une vie, c’est une religion, le poète a chanté « aimer à perdre la raison » et si nous sommes fous, soyons-le encore plus, écoutons nos géants qui n’ont jamais quitté Mayol, ils continuent à veiller sur nos traditions et ils sont là pour toujours.


Demain soir au coup de sifflet, lève-toi du fauteuil et envoie une « ola » espiloutante, sûr qu’ils l’entendront sur la pelouse si cent mille supporters poussent ensemble derrière notre RCT, derrière notre staff, nos minots, notre fierté.


Rouges et noirs avec passion, peut-être jusqu’à la folie !!!