L’Edito de la Semaine…

L’Edito de la Semaine…

‌Une simple mise au point…
 
Il y a actuellement une situation bien connue chez notre XV national, il a la chance de posséder trois jeunes ouvreurs de grand talent, inutile de les citer, nous les apprécions tous et il est vrai qu’il est difficile d’établir un classement basé sur leurs qualités, c’est un réel plaisir de le dire, mais quelques bruits de vestiaires et quelques bavures médiatiques me heurtent les oreilles et réveillent chez mes neurones toulonnaises une sorte d’étonnement, voire une certaine colère.


Tout d’abord je voudrais revenir à une époque récente où nos moins de 20 ans étaient champions du monde, où une saine concurrence au niveau de l’ouverture avait attribué un avantage indiscutable à notre minot Louis Carbonel, et puis nous connaissons la suite, une sorte d’inversion s’est produite et selon d’émérites décideurs s’ensuivirent les positions actuelles.


Pour arranger l’affaire il se raconte, se ragote, se trame que notre petit pourrait être sorti des 23, cela suite à une prestation modeste contre l’Italie, pauvres comiques, il est entré si peu de temps dans un match pratiquement achevé, à sens unique, où tout le monde a été bon et pour cause, pas de baratin ce n’est pas dans un tel cas que l’on juge une équipe ou un joueur.


A classe égale, chance égale, pourquoi aucune titularisation afin qu’il étale toute sa valeur notre Louis, heureusement que l’avenir lui fait les yeux de Chimène.


Voilà, je pense ne pas être le seul à avoir la pigne et je voulais en parler, et puis c’est qui ces mecs ?


Parfois d’être toulonnais, cela ne te fait pas de cadeau, vouais, mais des cadeaux, il ne faudra pas en faire samedi, ils ont pris de la graine les océaniques, ils viennent avec des prétentions sérieuses mais ils ne savent pas que derrière la grande digue se prépare une escadre de ganguis avec les voiles rouges et le pavillon noir, les filets sont tendus, nos pirates ont le sabre entre les canines, pas de pitié, pas de merci, il faut qu’ils s’en souviennent de l’escale toulonnaise.


Mais n’oublions pas après ces quelques mots un peu acides d’envoyer un message chaleureux à nos coquelets, toulonnais ou autres, qui vont avoir un sacré boulot pour se ratatiner les farouches irlandais, là sera lue la vérité.


Voilà, nous sommes braves mais chatouilleux, parfois un peu chauvins, nous avons notre logique, et alors ?


Supporters, sans Mayol je sais que tu es malheureux, ne le dis à personne, tu as la chance d’avoir des minots qui t’ont mis le cœur gros comme un cabanon où tu peux tout caser, ta passion, ton plaisir, ton bonheur de demain, alors plus qu’un mot, aaaaalllllez Toulon !