L’édito de la semaine

L’édito de la semaine

Et c’est du lourd…

D’accord, une mêlée normalement c’est du costaud et ici nous sommes particulièrement friands de sa capacité à défoncer l’ennemi, je crois que durant cette saison nous allons être servis, tu les as espinchés nos recrues du paquet d’avants, nos petits nouveaux, des roucas, des molosses, des colosses, il ne faudrait pas leur faire visiter la Rade sur le Pitalugue, il vaudrait mieux les embarquer sur un porte-avions, vé je me languis du premier en-avant, la pelouse en tremble déjà.

Si tu fais l’amalgame avec nos fidèles fantassins, tu as une véritable machine de guerre et la guerre sur le terrain, il faut la faire, un match se gagne avant tout à la gnaque, à l’envie, à la voye et il faut s’en préparer un semi-remorque, la demi-teinte n’a jamais été une couleur toulonnaise et toute la planète le sait.

Cette saison c’est la vôtre, c’est la nôtre, notre place elle est en haut, encore plus haut que le Faron et nous avons tous les moyens d’y grimper et les conseils éclairés d’arrières pensées, on se les niche dans les miches.

Bon, calmons nous, mais avec tout ce que l’on se farci à droite et à gauche, toutes ces banalités aussi couillon qu’une réclame de la télé, on leur souhaiterait bien de prendre les grandes vacances à tous ces proseurs rémunérés.

Figure toi qu’hier, après quelques pastagas à la Guinguette de Mayol, au coin de la rue Félix Brun j’ai encore rencontré Mayol, il m’a fait toute une chanson mais sans la musique, il avait la pigne de ne voir plus personne s’entrainer sur son stade, là où à l’époque les joueurs gambillaient entre les mottes de terre et la baouque ratissée, il n’avait pas compris qu’aujourd’hui la pelouse c’est du velour, du Pilou-Pilou et nos minots le méritent bien.

Allez, un peu de délire ça fait de mal à dégun et côté « super-center » tout se passe bien, nos moussaillons se lèvent un maffre énorme, tout le monde est sur le pont, les vétérans rajeunissent, les arpettes grandissent, les blessés se rétablissent, les supporters se languissent, on a tous la forme olympique !

PS : Wainiqolo, mama mia !