L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

‌A chacun son avis…


Je pense ne choquer personne en n’étant pas d’accord avec certaines appréciations, certaines évaluations émanant d’un éventail de critiques excessives et infondées concernant un joueur de chez nous, un jeune joueur qui depuis quelques années fait preuve d’un talent précoce et indéniable, peut-être à t-il le défaut d’être toulonnais.


Cette tournée en Australie, si l’on écoute les marabouts auto-proclamés, fut révélatrice de quelques valeurs naissantes ou mal connues, c’est vrai, mais le discours est malgré tout euphorique au regard par exemple d’une défaite face à quatorze adversaires et sans la présence de notre numéro 10, oui tu as compris, c’est de Louis Carbonel dont je voulais parler.


Il faut arrêter le cinéma, et évoquer objectivement et rapidement sa jeune carrière, un poste logiquement sans concurrence lors du championnat du monde des moins de 20 ans, une saine concurrence avec Antony Belleau, cet autre surdoué, au RCT, et alors un va et vient, une errance incongrue dans les couloirs de l’équipe de France qui n’est pas faite pour doper le mental, pas un cadeau pour notre champion.


Minot, te casse pas le melon, tu as un boulevard de bonnes choses devant toi, tu as tout pour être un des meilleurs et au bout de 70 ans de rugby je ne me trompe plus.


Bon, il n’y a pas que les mange-tout, que les bouche- trou de l’Ovale, les empignonnés sur stade qui ont droit à la parole, surtout pour vomir leur fiel et je suis content de le dire en fervent supporter toulonnais qui sait parfois rester sérieux.


Côté terrain, plein de bonnes nouvelles, ça se bouscule au portillon des vestiaires, les entraînements qui reprennent, les petits nouveaux qui découvrent notre centre déjà célèbre au niveau mondial et qui se languissent sûrement de s’esgourdir un Pilou Pilou de derrière les poteaux.


Tu en penses quoi ? Sans la moindre brindille de chauvinisme, ce recrutement s’effectue de la belle manière, avec intelligence et dans la sérénité, bravo le staff, c’est ce que tout Besagne attendait.


Le temps passe un peu plus vite maintenant, la fête pointe ses flonflons au dessus des remparts de Finale, un RCT prêt à bondir, des Z’ACRAU de plus en plus nombreux, un Mayol retrouvé, qu’est-ce-que tu veux de mieux mon collègue !

PS : Gabin soigne-toi bien, le RCT et le XV national comptent sur toi.