L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

Ça, nous l’attendions …


C’est un souffle nouveau qui chasse toutes les brumes qui sont venues assombrir le ciel toulonnais ces derniers temps, c’est un coup de pied au cul à cette saison maussade marquée par quelques mésaventures, par des embêtements de tout ordre, alors je crois que ces dernières bonnes nouvelles vont faire un sacré bien à tout le monde, autant à notre RCT qu’au peuple remuant des supporters rouges et noirs.


Evidemment il y aura toujours des pisse-vinaigre, des surdoués de la vanne gratuite, des prophètes imaginaires, des comploteurs de vestiaires, des langues de buttes engazonnées qui balanceront leur chanson à cinq sous.


Mais tant pis si nous avons tort ou raison, si on chante le refrain sans connaître les couplets, si nous sommes déjà retournés dans le rêve, si nous défonçons les portes de Mayol sans les avoir jamais fermées, minots on est là, on cavale déjà dans les tribunes, juin est déjà mort et juillet agonise, nous avons cent ans à rattraper, nous enfilons le maillot sans même le temps de le laver, le fanion qui nous faisait la gueule frétille au bout de son bâton, le Pilou-Pilou s’espousse dans le micro, vé, c’est quand le premier match ?


Tu vois, rien que d’en parler on se met dans les estransis, toulonnais nous le sommes dans les 80 minutes et encore plus à la mi-temps, et si cette année nous n’avons pas cassé des briques ce n’est pas une raison pour se ramollir la voye, au contraire, avec tout ce que l’on a gardé sous le crampon, ça va chier des flammes et pas des bélugues de barbecue, un incendie des savanes tropicales.


Bon, pour parler scientifiquement comme un délégué à l’arbitrage, le moment est important et les mouvements annoncés paraissent bien utiles, le temps nous dira leurs impacts mais il apparait une sérieuse volonté de redresser efficacement la barre, cela dans tous les domaines, nous l’espérions et nous sommes confortés dans la confiance qui ne s’était jamais fait la malle, tout au plus quatre pas sur le bord de touche.


C’est vrai que lorsque tu es chez les Z’ACRAU, tu es en quelque sorte un soldat, un vétéran selon tes guiboles, un fantassin selon tes biscotos, une fière amazone et tu as cette passion qui te ramone les neurones, qui te chiffonne les hormones, quoi qu’il arrive tu seras toujours derrière tes minots, c’est une religion, un véritable crédo.


Réalise un peu, cette saison, pas de stade, pas de loto, pas de baletti, pas de bamboula, pas de pastagade, allo docteur ! On en peut plus !


Heureusement, il est là, derrière le Faron, il revient, il arrive le temps des Olas, le temps des folies, le temps des amours, il est si bien chez nous …


Toulonnais, allez allez allez …
 
PS : Charles et Swan, on est avec vous.