L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

‌Debout Besagne !!!


Nous serons un millier, non nous serons cent mille, mille cris dans Bonnus, dix mille cœurs autour de Mayol, les hourras, les bravos envahiront la Rade en ce jour tant attendu par les supporters toulonnais, par tout un peuple réduit à un esclavage passionnel, privé de ses idoles, privé de sa folie, privé de cet air marin qui inonde le stade lorsque le mistral complice  caresse les gradins, c’est le temps du muguet qui revient doucement, celui de nos amours bafouées par cette peste nouvelle.


Samedi les portes du temple abandonné vont s’ouvrir en grinçant de plaisir, elles ne comprenaient pas cette sanction injuste, Bonnus va être aux anges mais Lafontan, Finale aussi bien que Delangre ne comprendront pas, comment leur expliquer qu’ils ne sont pas punis ?


Comment leur expliquer, eux qui ont toujours vécu dans la vraie abondance, dans ce vacarme, dans ces olas, dans ces chansons, dans cette ambiance délirante qui sont les joyaux, les trésors inestimables et la richesse d’un club qui est devenu un dieu, un seigneur, un ami.


L’heure est à la fête malgré une saison plus que difficile marquée par un nombre inattendu de péripéties, de décisions impensables et affligeantes de la part de certains responsables renégats, d’une longue liste de joueurs blessés au combat, d’une ponction énorme, honorifique toutefois, du XV de France sur notre RCT, tout cela s’ajoutant au problème sanitaire, oui malgré ce parcours dantesque l’heure est à la fête et elle sera grandiose après une victoire tant espérée de nos minots, après ces points arrachés par le commando rouge et noir qui sont indispensables pour continuer l’aventure.


Une belle occasion pour les Z’ACRAU d’inaugurer son nouveau siège annexe, la Guinguette de Mayol où l’ambiance promet d’être étourdissante, comme un Pilou-Pilou qui n’en finirait pas.


Alors ce jour-là, je crois que nous aurons tous droit à cette part de bonheur dont nous régale notre équipe, nous serons sur le stade, nous serons tout autour, nous serons sur l’assetti ou dans le fauteuil, sur un joli nuage pour les heureux supporters de Bonnus.


Minots, enfin ce sont les retrouvailles et lorsque vous entrerez sur la pelouse Mayol explosera dans une ovation géante, dans un chant de mille gorges fracassées d’émotion.


Minots, c’est un cri, c’est un aveu, c’est un espoir, c’est une fierté, debout les toulonnais, debout Besagne !!!