L’Edito de la Semaine…

L’Edito de la Semaine…

‌On va finir par parler pointu…


À Paname dernièrement et ce dimanche encore, la semaine prochaine chez nous, décidément on ne se quitte plus avec les parigots, gaffe de ne pas perdre l’accent du pays, celui qui nous fait chanter presque aussi bien que les cigales et qui se promène sur la montée des Jujubiers ou sur la place Besagne.


Un voyage là-haut, tant de déplacements et que de souvenirs, que de gloire, de folies, de déceptions parfois, mais que de belles histoires, les anciens se rappellent et les jeunes les apprennent.


Mais cette fois l’affaire est compliquée, il est mariole ce Racing, c’est un costaud du moment et malgré la proximité des fêtes il ne nous fera pas de cadeau.


Oui mais voilà, les minots ont des fourmis dans les chaussettes, des cricris dans les crampons, ils n’étaient pas de la fête ce week-end et cela leur a permis de recharger les batteries et ils sont prêts à en jouer des solos fracassants.


Dans le fond, avec ces magnifiques stades vidés de leur peuple, vidés de leur âme, l’aventure est moins compliquée, tu me diras, les retours aussi.


Alors si nous sommes invités chez les bleus et blancs, nous arriverons avec nos bleus, blancs, rouges et noirs, avec notre tribu de guerriers à la fleurette qui nourrit généreusement notre coq national, si ça continue Mayol va devenir le Stade de France, je rigole, Mayol c’est notre paradis, notre enfer, le gardien de nos rêves, ce jardin d’herbes torturées où gambillent nos espoirs souvent rattrapés par une réalité capricieuse mais qui nous apporte tant de joies, de fierté et une grosse part de bonheur.


Sept toulonnais dans la crème du rugby, que dire sinon leur adresser un immense bravo, ils emporteront avec eux une valise d’air des collines, la chanson des gabians, l’honneur des supporters toulonnais, évidemment nous languirons leur retour, mais pour eux quelle récompense.


Et puis encore une nouvelle rassurante, la menace virale des coupes d’Europe est repoussée, elle n’a pas pu faire autrement l’EPCR (Entente Pour Casser le Rugby), misons tout sur le Top 14.


Voilà, dimanche nous serons quelques milliers devant la TV et un vieux marc de Provence, alors vite, encore plus vite, un vaccin pour tout le monde, pour les tchouns, les gros, les fifis, les cacous, les rescapés des pastagades et tous les Z’ACRAU de la planète.


Minots, vite retourner près de vous, Mayol tu nous manques trop !