L’Édito de la Semaine…

L’Édito de la Semaine…

‌La grande muette…


Laquelle, la Fédération ou la Ligue ?

Espérons tout de même que des réactions arrivent du côté de nos instances dirigeantes qui ont parmi leurs prérogatives la défense de leurs membres si actifs, nous sommes persuadés que cela ne saurait tarder.


Heureusement que le monde formidable du rugby, lui, n’est pas muet et notre RCT a fait l’objet de nombreux messages de solidarité et de soutien de la part même de supporters de club rivaux et néanmoins amis, et aux Z’ACRAU nous pouvons en parler.


Le fait est tellement cocasse de la part d’une pseudo dictature qui s’appuie sur une base marécageuse, qui ne représente qu’une frange douteuse de l’organisation de notre sport, que cela aurait prêté à rire si les conséquences n’étaient pas si préjudiciables pour notre équipe, ces gens là ne sont même pas méchants, ils sont tout simplement des victimes asservies par des mouvements gouroutiques qui planent sur l’Ovalie.


Bon, va ben, l’important ce n’est pas la rose ni le trèfle, c’est le Muguet.


Minots, c’est pas bonnard cet intermède si long, mais il n’y a pas de mauvaise fortune et votre cœur est énorme, c’est dans ces sortes de situations que le bonhomme est costaud, le mal en patience comme l’on dit.


Et bè non, cela va être un bon mélange de vacances, d’entrainements, de convivialité, une belle occasion de resserrer les maillons, d’encore mieux se connaître, d’être près des familles et puis évidemment de mettre un peu les ripatons au soleil.


Et dans tout ça, nous les supporters encore en colère, privés de la coupe, privés de tant de folie, orphelins de olas,  de hourras, de chansons, si loin depuis si longtemps de la fureur des stades, il nous manquent drôlement nos guerriers, de temps en temps nous en croisons un dans la rue, dans sa voiture, on le salue d’un grand signe, pendant quelques courtes secondes nous bondissons à Mayol, tout Finale est debout, Bonnus rugit, qu’il est beau cet essai !


Et l’on poursuit son chemin sur une avenue presque désertée qui retrouvera bientôt toutes ses belles légendes.


Allez, désormais la sérénité doit être la reine de Besagne, désormais nous avons tout et un peu plus pour finir la saison en beauté, parce qu’une bande de corsaires de la Rade a une envie à tout casser, parce qu’ils le peuvent, parce qu’ils sont toulonnais !
 
PS : M. LAFOND, vous nous plaisez doucement, allez, venez chez nous déguster un rosé de Provence bien frais.