Inquiétant ?

Inquiétant ?

Je crois que l’on peut s’interroger sur ces dernières mésaventures, alors avec mon accent de vieux toulonnais je vais te donner le fond de ma pensée.

Pour débuter n’oublions pas les deux matchs volés par l’arbitrage évidemment, mais pas une excuse pour la suite d’accord, mais pas un tremplin non plus, que se passe t-il au RCT ?

Si l’on écoute tous les entraineurs occasionnels, tout est devenu subitement mauvais, les joueurs, le staff, peut-être que les poteaux vont se desceller, la saison est foutue, les supporters sont déçus c’est évident mais l’expérience prouve que chez nous les avis changent souvent avec les résultats, trop vite peut-être.

Honnêtement il faut reconnaître que certains joueurs sont bizarrement hors service, d’autres en simili vacances, ce n’est pas admissible et en rappelant qu’une demi-douzaine d’artistes est sur le flanc, tu réalises la situation.

Mais voilà nous savons bien qu’entre une cagette de patates et une botte d’asperges tout évolue si vite sur le Cours Lafayette et que le mistral tourne rapidement, je te parie dix cartes des Z’ACRAU qu’un beau soleil est pour demain, que tout le monde a compris que notre géant a les racines qui s’enfoncent dans les profondeurs de la Rade, de nos traditions, et s’il fait des caprices quelquefois nous lui pardonnerons toujours, et oui c’est notre pitchoun.

Alors, acteurs du Pilou-Pilou, n’oubliez jamais que vous êtes nos guerriers, qu’en entrant dans Mayol vous entrez dans une légende, dans une nation qui s’appelle Besagne où le combat et la vaillance sont des vertus locales.

Voilà minots, soixante et dix ans avec le cul sur l’assetti m’ont donné modestement le droit de vous engueuler et si des milliers de supporters ont pris la pigne, faites que bientôt ils acclament vos exploits.

Cette rencontre à Glasgow, qu’elle belle occasion de relancer la machine, allez les petits, nous rouspétons souvent mais on vous adore et c’est bien toulonnais !

PS : Félicitations à nos rouges et noirs, à Matthias, Charles, Estéban et Melvyn, Mayol fier de vous.