Fiers de nous…

Fiers de nous…

Et si nous en parlions un peu de nous, les supporters fidèles, tenaces, conquis, irréductibles, chauvins sur les bords parfois car c’est dans notre nature, si nous laissions notre modestie originelle de côté, si on s’envoyait quelques compliments bien mérités en vérité, je crois que cela ne serait que justice pour notre bande d’échauffés de la pampille, de locataires habituels de la cabane Bambou, nous avons tant de choses extraordinaires à raconter, tant de souvenirs qui se bousculent dans le teston.

Rappelle toi, la petite, elle est née ce fameux jour où l’on a battu Toulouse, et l’autre moussi, il s’est marié une semaine avant le Brennus, et oui notre RCT est de la famille, c’est notre ami, notre ancêtre, notre héritier, notre calendrier, c’est lui le mouchoir d’un instant de tristesse, l’apéro qui se trinque entre copains avec un crouton d’anchoïade.

Le jour du match nous arrivons de la Crau, de Méounes, de Nèbre ou de Carnoules, souvent de toute la Provence et alors nous sommes tous toulonnais, nous devenons les pitchouns de la Bonne Mère de chez nous, elle s’appelle Besagne.

Et vous mesdames aux peintures de guerre, vos jolies mains sortent leurs griffes lors d’une entourloupette à la fleurette, vous êtes les amazones de charme de Mayol et les gardiennes de nos rêves.

Et que dire des Z’ACRAU, nous partîmes une poignée d’enflammés et arrivâmes mille, que dire de cette passion qui nous colle au maillot, de cette rage merveilleuse qui nous tord les boyaux, nous marcherons toujours aux côtés de nos minots, que serions-nous sans eux mais que seraient-ils sans nous, ensemble écrivons un long roman d’amour, clamons le comme des fous, nous sommes si fiers d’eux et aussi fiers de nous…