En attendant le soleil…

En attendant le soleil…

En attendant tellement de bonnes choses, en attendant les retours, en attendant la gloire, le bonheur qui jaillit des vestiaires, il faut le reconnaître nous sommes dans une période difficile, mais déjà un signe rassurant, une lueur naissante brille sur la pelouse, l’envie, la solidarité, les minots ont tout compris, cette sorte de gêne indéfinie est oubliée et nos joueurs sont redevenus de vrais guerriers, ils nous l’ont prouvé à Clermont.

Une observation toute simple, une quinzaine de pénalités contre nous et le match d’avant une quinzaine pour nous, d’accord il y avait de l’indiscipline mais aussi peut-être l’arbitrage, comme ce premier essai entaché d’un en-avant évident, enfin cela fait partie du rugby.

Maintenant, une défaite en Auvergne n’a rien de catastrophique, la monnaie sera rendue à Mayol, évidemment si un jour par chance nous pouvions étaler toute notre force de frappe redoutable, comme l’on dit nous ne craindrions dégun, oui c’est facile à dire mais un jour, un jour nous ne serons plus encatanés par toutes ces casseroles qui tapent dans les crampons, un jour nous serons nous et cela sera un moment vraiment formidable.

Pour l’instant place au cinéma international, aux fantaisies directoriales, à savoir si le rugby sortira gagnant de ces aventures.

Evidemment, je parle en toulonnais inconditionnel, en boucan des gradins, chacun a ses défauts, et oui, mon équipe, mes minots, deux pastagas dans un coin de Besagne, un Pilou-Pilou qui te ravage les amygdales, du rouge et noir plein les parpelles, le bonheur c’était hier et pourquoi pas demain ?

Nos gamins sont en vacances, d’autres sont répartis dans le monde, sacré RCT tu es universel et tu sais si nous rouspétons parfois, si nous disons des choses que l’on ne pense pas et si l’on fait semblant de ne plus y croire, c’est pas vrai, on en veut tant, et bè on a raison.

Supporter toulonnais surtout reste comme tu es, encagné, enflammé, un peu chauvin, mariole ou tendre selon le sifflet et ce n’est pas un cœur qui te gangasse les côtelettes, c’est une cocarde.

Vé, les petits, ils nous manquent déjà !