Comme un coup de froid…

Comme un coup de froid…

Tu vas me dire que c’est un peu l’époque, mais celui-là nous ne l’attendions pas, surtout après ce beau soleil qui nous avait réchauffé le cœur pas loin du Bar de la Marine, on tremble encore en y pensant.

Cette mi-temps imprévisible nous a tous laissé dans l’interrogation et il faut en parler car nous n’avons toujours pas compris l’attitude de nos joueurs, je crois toutefois que maintenant l’important est de réagir de la belle manière et tout sera justement oublié, comme l’on dit l’erreur est humaine et c’est valable pour tout le monde.

Parce qu’ils sont chanus nos minots, parce qu’ils nous l’ont si souvent montré, parce que nous y croirons toujours, parce que nous ne les lâcherons jamais, parce que Mayol, Besagne, Toulon…

Tu vois si parfois nous prenons la pigne c’est normal, nous voulons tout et encore plus, notre brin de folie, notre passion excessive, notre fierté de supporters marquée au fer rouge et noir, nous ont embarqué dans une croisière au long cours qui ne quittera jamais la Rade.

Alors cette remontée, il est compréhensible que de temps en temps elle se fasse un pénéquet histoire de reprendre des forces, mais le réveil va être énorme et c’est samedi que nos artistes vont nous faire un récital, le grand air de l’opéra des collines et tous les fauteuils seront occupés, nous serons tous là pour qu’ils comprennent à quel point nous leur faisons confiance.

Mais attention, ils sont vraiment marioles les parigots et ils ne mettront pas le maillot pour une baignade au Lido, nous sommes avertis, le combat sera dantesque et nous devons en sortir vainqueurs.

Allez les minots, cette fois autant dans les tribunes que sur le terrain, tout le monde doit mettre le paquet.

PS : deux essais des jaunards avec deux en-avant, et oui.