Honte sur Mayol…

Honte sur Mayol…

Des sifflets, des huĂ©es, minots, mes minots, vous ne mĂ©ritiez pas ça, comment accepter de telles attitudes, cela aprĂšs une victoire devant une solide Ă©quipe, rodĂ©e, venue pour nous mater, aprĂšs cette victoire qui nous fait Ă©videmment relever la tĂȘte, dans des moments difficiles oĂč tout le monde doit se serrer les coudes, oĂč le soutien, la poussĂ©e, les encouragements des supporters doivent rĂ©sonner dans le stade, cela est inadmissible, ils ont fait pleurer notre mĂ©mĂ© Besagne.

Supporter, mon camarade mon frĂšre, ce n’est pas toi j’en suis sĂ»r qui a agi de la sorte, nos minots essayent de redresser la barre et nous sommes derriĂšre, c’est mariole mais l’équipe progresse, merde, je ressors ma rengaine, il en manque deux dizaines de fantassins, mĂȘme Ă  la tĂ©lĂ© ils l’ont compris, tu vois un peu.

Bon, basta, assez, il y a des choses plus importantes, le prochain match, l’arrivĂ©e du petit gĂ©nie des longs de touche, la convalescence des Ă©clopĂ©s et tout ce que l’on veut.Samedi c’est un costaud qui nous fait l’honneur de nous rendre visite, il a lui aussi besoin de points, mais nos toulonnais seront bien lĂ , la machine se met en marche, toute l’équipe a compris que l’ardeur et la rage sont souvent plus efficaces que la classe tranquille.

Cette rencontre on va se la calculer, se la combiner, se la cajoler, c’est un succùs qui va nous mettre sur la bonne pente, il nous le faut et on l’aura.

Alors l’immense famille toulonnaise qui a toujours couvĂ© ses nistons, la tribu du grand sachem emplumĂ© de rouge et noir, les pastres de Cabasse, les cassaĂŻres de Gonfaron, les rameurs des OursiniĂšres, les boulomanes de La Crau, enfin presque un million de convertis, toute la basse Provence sera devant l’écran de verdure ou celui du salon.Supporter, c’est Ă  toi de crier, de bramer, de claironner ta joie, ton plaisir, ta passion, cette histoire d’amour qui s’écrit depuis le jour oĂč un toulonnais, sur le coin de sa veste, Ă©pingla un muguet.

Debout notre RCT, encore plus haut, encore plus fort, et que la fiertĂ©, l’honneur et l’amitiĂ© planent sur Mayol !

PS : les Z’ACRAU ne baisseront jamais les bras !!