Cent pions ! Champions !

Cent pions ! Champions !

L’histoire s’en rappellera, la légende s’est enrichie d’une ligne glorieuse écrite en rouge et noir par le club des poètes de la Rade, par des hommes qui ont joué au rugby comme Mozart jouait du piano, quel concert en deux actes, minots vous avez été géants.

Un vrai plaisir pour tous les supporters qui, répétons le, n’ont jamais baissé le fanion, ils ne comprenaient pas tout mais ils gardaient l’espoir, ils savaient que chez nous les brailles ont les remonte mais jamais on ne les baisse.

Maintenant, dans cette euphorie bien compréhensible, il est certain qu’il ne faudra pas s’endormir sur un coussin de désirs légitimes, un boulot énorme attend nos fantassins qui nous ont prouvé qu’ils étaient bien armés pour broyer l’adversaire, il est facile de comprendre que notre équipe quasiment complète peut-être redoutable, même les scientifiques diplômés sont susceptibles de l’imaginer, les quelques plaisantins habituels, non.

Voilà, nous sommes pénards pour au moins deux semaines car dans notre pays, de la Crau aux confins de la basse Garonne, c’est ce ballon biscornu qui commande souvent notre gaoubi de vie et dans les fleurs ou les épines c’est bien comme ça.

Voui, on bombarde gentiment et si on exagère parfois c’est parce que l’on aime un peu plus, parce qu’ici c’est Mayol, c’est la marine nationale locale et on a tous le pompon, si rouge dans un écrin noir.

Minots bonnes vacances, avec toutes ces aventures vous nous rendrez complètement barjots, encore bravo et merci et en bon français de Besagne, putain que c’est bon d’être toulonnais !