Ça c’est Toulon !

Ça c’est Toulon !

Braillons le bien fort, ils nous ont régalé les minots, ils nous en ont sorti une, loin de la maison, devant la moitié de la Gironde, c’était eux les plus girons, ils ont été bons partout, hou que ça fait plaisir de le dire, maintenant c’est sûr la machine est en marche, notre RCT a lancé le turbo.

Pas de doute nous avons deux premières lignes énormes et un paquet grand standing, ne parlons pas des ailes mondiales, de la grande classe des demis et des arrières, des jeunots qui nous promettent des lendemains grandioses, supporter toulonnais, échevelé de Besagne, barjot de la Rade, épuisé de la Sorbe, renifleur de la pampette prépare toi à des grands jours.

Il y a un truc qui me tracasse et dégun en parle, lorsqu’un joueur est plaqué il doit lâcher le ballon, pas de cinéma et d’explications de chabigoti, il n’y est pas l’essai des béglais et le maul de la dernière seconde, il est écroulé, et la pénalité ?

Voilà, coquin de sort c’était la victoire qui nous faisait la risette.

Ce formidable élan, ils vont le concrétiser, faire de cette prochaine rencontre avec le champion de France un match historique, je le sais, j’en suis certain, c’est dans les crampons des petits, c’est écrit, c’est chanté, c’est le grand moment que nous attendons tous, vé ça me trémouline la conversation.

Vouais, les fiévreux, les restassis de la ola, les oubliés de la folie vont te raconter qu’il nous manquera du beau monde, vrai qu’avec ces embrouillades sélectives les clubs sont bien pénalisés, mais ici nous sommes si riches, pourvus de tant de joueurs talentueux que nous serons inquiets une prochaine fois, quand les poteaux feront des branches.

Celui-là ne jouera pas mais nous le verrons très bientôt sur la pelouse, merci le RCT de ce beau recrutement, bienvenu chez nous Monsieur Dan Biggar.

Bon, à dimanche les amis, faites une petite trêve, de gros siestons, des repas légers, des apéros de bambins pour être en pleine bourre, Mayol attend son peuple en délire, les minots ont besoin de nous, ils vont s’arracher les tripes et nous arracher le cœur.

Ils sont nous, nous sommes eux, ça c’est Toulon !