Boudïou que c’est long…

Boudïou que c’est long…

Il faut reconnaître qu’en ce moment, écartelés entre les vacances, la canicule, les moustiques, le microbe et alors et surtout tombés dans le grand vide qui s’est installé dans les gradins, oui en ce moment les supporters toulonnais ont la babine pendante et la chaussette tombante, la passion, le délire et les olas hurlantes sont allés faire trempette dans les flots tumultueux au large des Vignettes.

Alors là, mèfi ! Pas de relâche mouligasse, pas question de s’estrailler à droite ou à gauche, les minots t’attendent à l’entrainement, boulégan mon collègue, il y a un couffin de bonnes choses à préparer, les brailles, les adhésions, les abonnements, les glaçons pour le jaunet, t’es toulonnais non?

Entre deux pensées profondes il m’est venu une idée plaisante en passant par Besagne, et si l’on recrutait un diplômé du langage de chez nous et de l’accent du pays, ça serait sûrement bonnard pour la bonne humeur de l’équipe et sa comprenure d’ici.

Et puis une engueulade, un estampéou c’est tellement plus chantant avec l’accent, comme lorsque Mado prenait la colère devant deux kilos de favouilles invendus, comme quand César consolait la petite Fanny toute estransinée, comme si au détour d’un draillon notre vieille Provence surgissait de derrière un bancaou d’oliviers, peut-être que les cigales s’accateraient sur les poteaux de Mayol et que l’arbitre nous sifflerait une farandole.

Et puis c’était celui de Min et de Michel Bonnus, c’est celui du Grand, c’est celui de nos Géants, il promènera toujours sur le Cours Lafayette, c’est celui qui parle si bien d’amour.

Allez, à force de barjaquer je vais me ramasser un lourdugi, vé, il y a des gabians et des parpaious qui planent sur Mayol, noun di diou ils ont les ailes rouges et noires.

Pitchouns vite à demain…