Aaaaaa nous !

Aaaaaa nous !

A nous la moitié de la France, à nous toute la Provence, à nous les cousins de la Martiale, à nous les frangins de l’OM, Marseille nous tend les bras une fois de plus, notre belle Rade fait les yeux doux au Vieux Port tout estransiné, César a invité Mayol, deux monstres toulonnais à l’accent qui promène sur les trottoirs de Besagne, Mayol a le ballon, César a le Picon, que la fête commence.

Une tribu, un peuple, une république, tout le Cours Lafayette de la rue Félix Brun aux portes de la Canebière, tous les supporters, les épuisés de la Sorbe, les mafalous de Chicago, les cacous de la place à l’Huile, les velus de la pampette, les assoiffés de la Guinguette, boudiou il me semble que j’en oublie, et oui les dames évidemment, mais que dire, elles sont si charmantes, enfin tous les brameurs du Pilou-Pilou.
 

Quelques millions de convertis sont déjà dans le stade Vélodrome ou dans leur rêve, tant nous allons tous finir jobastres.

Parce que je vais te dire, ils sont bons nos petits, dégun leur fait peur, ils ont une gnaque abominable, ils nous ont repeint la fierté en rouge et noir et depuis des mois on fait pipi partout, nous sommes les rois de la Méditerranée, le gangui de Mado est devenu un cuirassé, il vogue sur nos espoirs de conquêtes et plus rien ne l’arrêtera.

Demain le grand jour, nous serons sur les ratounes, même les Z’ACRAU, ces surdoués de la bamboula, ils jouent des castagnettes avec les rotules, le Faron fait des badaous et l’escadre est consignée devant la télé, c’est le brandi de combat général.

Supporter toulonnais respire un bon coup, la folie c’est pour demain !

Minots on ne vous aime plus, on vous adore !