A l’an qué ven…

A l’an qué ven…

Je crois que c’est le moment d’adresser les bons vœux à tous ceux qui nous sont chers, à tous nos compatriotes de Besagne, à tout un peuple qui porte le drapeau rouge et noir à bout de bras et à bout de cœur, à nos minots adoptés pour l’éternité par ce géant qui chantera toujours dans la tempête, le vent, le soleil et la gloire de notre RCT, il est venu, il s’est assis et il n’est plus reparti, Mayol, une légende, une idole, un stade universel.

Souhaitons à nos terribles guerriers d’être un peu plus terribles en deuxième mi-temps, d’être bien conscients de leur force, de leur talent, de ce qu’ils représentent pour nous, de cette passion qu’ils ont réveillé ici depuis plus d’un siècle, qu’ils comprennent qu’au bord de la Rade ce n’est pas comme ailleurs et si tout n’est pas parfait, c’est formidable, c’est la vie du pays des collines où le muguet emboucane toute l’année, où souvent nous chantons pour parler et s’il fallait aller en Amérique nous monterions sur un gangui pour faire durer la bringue avec les collègues.

Minots cette année c’est la vôtre, c’est la nôtre et dès samedi la bande à l’ami Hans-Peter va faire les frais de vos mêlées désherbantes avec toutefois l’honnêteté arbitrale évidemment.

Supporters, supportrices c’est avec vous que les souhaits se rassemblent, vous qui êtes l’âme, le bon génie, le démon de la tribu rouge et noire, vous avez tant donné à votre équipe, à votre club, vous avez tant aganté des joies et des colères, vous êtes les gardiens de l’honneur et des traditions qui ont vu le jour dans la rue Maniaque.

Voilà et si après une belle victoire un godet d’apéro gros comme la baignoire de ma cousine abreuve une foule en délire, dégun ne portera le brandi, une grande fête se préparera et je vais te dire, chez les Z’ACRAU elle ne sera pas prête de finir.

Minots, nous n’avons plus rien à dire, c’est à vous, à votre courage, à votre gaoubi toulonnais, mettez leur en quarante, c’est ça le respect.

Bonne fêtes à tous et même aux autres !