Dimanche, que c’est loin…

Dimanche, que c’est loin…

Supporter toulonnais, courage, tu dois tenir le coup jusque là, alors fais un rami de plus, relis « au Soleil de Besagne », vas te pêcher un soupe de favouilles, surtout garde la forme pour dimanche.

Cette fois nos estourdis ont gardé la clé des vestiaires dans la musette contrairement à la semaine dernière où ils l’avaient perdue et n’étaient entrés sur la pelouse qu’à la deuxième mi-temps.

Mais alors celle-là, un massacre, une démonstration, une leçon de rugby, à l’image d’un Facundo surpuissant nos gambilleurs ont enchanté les gradins, il ne reste plus qu’à s’en rappeler devant de grosses équipes et dans quatre jours nous aurons l’occasion de le constater.

Je pense même que le titre va se jouer lors de cette rencontre, elle va s’habiller en rouge et noir cette coupe, rouge comme un gratte cul des bancaous, noir comme une largade de supillon en colère, c’est vrai que souvent nous envoyons hors des limites mais cette fois nous pouvons y croire les yeux fermés, il suffira que les minots les ouvrent en grand.

Et puis c’est excitant, drôlement bonnard de se mesurer à des dieux de l’Ovale, c’est peut être pour cela que Mayol a invité la Bonne Mère, ils vont s’en raconter là-haut à côté des projecteurs.

Sur un coin de la pelouse le muguet va conter fleurette à la violette et un parfum printanier montera vers les collines en se mêlant aux souffles âpres des hommes qui combattent.

Vous êtes nos guerriers et ce mot semble faible, vous êtes les larmes de fierté des anciens, les rires de nos gamins, vous êtes les gardiens d’une république ou le RCT est roi.

Pilou Pilou, ce cri qui éclate dans les nuages, qui gangasse les poteaux de plus en plus fort, un cri d’amour comme un bonjour, un cri de guerre selon le jour…

PS : Facundo, tu vas nous quitter ? déconne pas, ici on t’adore.